Jour 1 

Rencontre avec des citoyens engagés à Szged  

Rencontre avec des citoyens engagés pour débattre autour de la politique d’immigration du président Hongrois.
Pour rappel la Hongrie entre dans l’Union Européenne en 2004, 15 ans après la fin de la tutelle de l’U.R.S.S. Les élections législatives de 2010 voient la victoire du parti conservateur le « Fidesz » mené par Victor Orban.

 

Une majorité parlementaire qui va glisser en quelques années vers une droite nationaliste qui ménera une politique inquiétante sur le plan démocratique où toute les forces progressistes sont asphyxié par le pouvoir en menant une forte répression envers les militants. Militants qui peuvent perdre leur travail pour seul motif d’avoir participé à une manifestation ou encore subir des intimidations de la part des militants du Jobbick (parti d’extrême droite).
En 2015, Amnesty International avait par ailleurs dénoncé la répression du gouvernement envers les ONG dans un rapport :
« Ça a commencé avec des déclarations extrêmement diffamantes touchant l’intégrité et la réputation de ces ONG. Des accusations de liens avec des partis politiques ou de versements de fonds irréguliers. »

Ce gouvernement mène aussi une politque inquiétante sur le plan humain avec des milliers de réfugiés bloqués sur la route des Balckans sur décision de Victor Orban où les températures avoisine les -15 c° et vivent dans conditions inhumaines.

L’équipe de United For Equality à la Frontiére Hongroise 

Nous sommes allés devant la clôture de fils de fer barbelés destinée à empêcher l’entrée de migrants à la frontière Hongroise , une palissade de quatre mètres qui traverse les 175 kilomètres de frontière, fermée depuis le 17 juin dernier par les autorités hongroises.

Ils sont au moins 7 000 migrants coincés en Serbie alors que les températures nocturnes atteignent les -15C°

Jours 2 

L’équipe de United For Equality est allés à Subutica en Serbie à 12 km de la frontière Hongroise pour rencontrer les migrants bloqués sur la route des Balkans.

Nous avons recueilli quelques témoignages sur le sort réservé aux réfugiés lorsqu’ils essayent de traverser le « rideau de fer » qui sépare la Serbie et la Hongrie à l’image de ce pakistanais rencontré à la « briqueterie », un ancien entrepôt où vivent des centaines de migrants dans des conditions inhumaines, qui nous a fait état des méthodes douteuses de la police hongroise aux frontières : des chiens qui n’hésitent pas à mordre, humiliation, utilisation de gaz à crymogene ou à tabasser les migrants.
Ou encore de ce réfugié Syrian a qui la police à fait subir une séance d’humiliation en le déshabillant totalement dans le froid pendant une heure.
Selon le Haut Commissariat aux réfugiés de l’ONU (UNHCR), plus de 5 500 migrants sont actuellement bloqués en Serbie
La majorité d’entre eux n’attend qu’une chose : traverser la frontière vers la Croatie ou la Hongrie, pays membres de l’Union européenne.

Jour 3 : 

Rencontre avec une représentante du comité Helsinki pour échanger sur la politique xénophobe et raciste du gouvernement hongrois.
Le Comité Helsinki agit pour les droits de l’homme à titre d’observateur dans les centres de détention, des centres d’accueil des réfugiés, l’asile et l’immigration dans le suivi et les demandeurs.

Avec les militants des Maisons des Potes et nos partenaires de Kif Kif (Belgique) et SOS mod racism (Danermak) nous avons échangé avec le député européen hongrois Meszerics Tamás sur les mesures à prendre contre le gouvernement de Victor Orban contre son « mur anti migrant » et les maltraitences inhumaines de sa police contre les migrants. #UnitedForEquality

Pour notre séminaire sur la politique d’immigration en Hongrie de nombreuses organisations progressistes ont répondu à notre appel. Une occasion d’échanger sur les différents témoignages que nous avons recueilli à Subotica,à 12 km de la frontière Hongroise, sur la maltraitence de la police hongroise sur les migrants et des mesures à prendre à l’échelle européenne pour contrer les méthodes inhumaines des forces de l’ordre hongroises.